Une voix ample et puissante associée à une interprétation qui sort de l’ordinaire. Margane s’exprime en musique depuis l’enfance. Dès ses 7 ans, Margane pousse la chansonnette. Au collège, elle fait ses premiers pas dans la composition assistée par ordinateur avec Fruity Loops. Il faudra attendre le lycée pour qu’elle se mette à la guitare qu’elle ne quittera plus jamais.
Chanteuse, compositrice et interprète, elle compose avec Logic et écrit ses propres paroles. Une polyvalence qui lui permet de coller au plus près de ses aspirations musicales. La musique comme pour de nombreux artistes lui permet d’exprimer toute une palette d’émotions : « Avec la musique, je peux dire ce que j’ai sur le cœur. J’exprime vraiment le fond de mes pensées. Je veux que les gens puissent s’y reconnaitre. ». Une démarche authentique à laquelle elle tient vraiment, elle qui déplore parfois un manque de sincérité dans certaines créations artistiques. Chanter, écrire ses propres paroles et composer sont autant de démarches qui sont pour elles un exutoire.
L’ACOUSTIQUE AU CENTRE
En plus de sa voix, l’acoustique est au cœur de son projet artistique. Pour faire de la musique, elle démarre l’écriture de ses paroles après avoir composé : « C’est d’abord la mélodie qui me vient en tête puis les paroles dans un second temps. En ce moment, j’aime beaucoup les sons épurés et organiques. Je parsème juste ce qu’il faut mes compositions de sonorités électroniques tout en faisant ressortir la tessiture de mes instruments fétiches : mon clavier Arturia et ma guitare Fender Duo Sonic. J’aime bien les sons vintage ce qui va orienter mon choix de kick de batterie, par exemple ».
Toujours en recherche d’instruments pour améliorer son studio improvisé chez elle, elle complète dès qu’elle peut sa collection de guitares. Fan de sa Fender Duo-Sonic, une des guitare qu’utilisait Jimi Hendrix et de la Mustang, elle adorerait acquérir un Wurlitzer, un vieux piano électrique très populaire dans les années 70-80 utilisé par Pink Floyd, entre autres. Elle avoue avoir évolué en matière d’interprétation à la guitare depuis ses premiers pas : « Avant j’aimais quand la guitare était clean. Plus ça va plus je me surprend à aimer des guitares qui font des distorsions et avec un son plus pêchu ».
DES INFLUENCES MULTIPLES
Difficile de la caser dans un genre bien défini. Elle fait partie de ses artistes éclectiques. Ni tout à fait pop comme ses références Bruno Mars, Charlie Puth et The Weekend, ni tout à fait RnB, elle joue aussi bien dans la cour des artistes issus de la musique alternative comme Paradis que ceux de la musique urbaine comme Janet Jackson : « J’ai des influences multiples et je puise dans beaucoup de genres différents quand je compose ». Hélène Ségara a rythmé sa jeunesse alors même qu’on peut retrouver dans sa playlist du Linkin Park côtoyer de la cold wave et de la folk à l’instar de Ben Howard et de John Mayer qu’elle apprécie particulièrement pour son jeu ingénieux à la guitare. Et on retrouve un peu de toutes ses références là, si l’on tend l’oreille.