En 2011, le quatuor devenu trio s’est rencontré dans un grenier du Nord de la France. Ils ont alors décidé de créer un groupe à l’univers particulier aux ambiances musicales oniriques à l’image de leur interprétation atmosphérique. Un coté psychédélique qu’on retrouve dans la voix aérienne du chanteur et dans la guitare.

VOYAGE INDIE ROCK

Leur style est emprunt d’indie-rock et d’électro, des genres qui se nourrissent mutuellement chez eux. Radiohead et Foals sont quelques-unes des inspirations qui imprègnent leur musique. En 2019, ils publient l’EP Pioneers. On retient leur très énergique Drift marqué de temps à autre par une guitare saturée qui lui donne du relief.

Beyond est une ballade relaxante pendant que Lights reste en tête avec son refrain entrainant. Un ensemble harmonieux qui rend optimiste.

UNE AVENTURE SPATIALE EN CLIPS

Le storytelling est essentiel pour eux. Ce qu’ils avaient affirmé au média Lille La Nuit en 2020 : « Quand on est arrivé avec notre histoire, et qu’on a commencé à en discuter, le départ, c’était une personne qui est sur sa planète, dans un lieu dans lequel il s’ennuie parce qu’il n’y a plus rien à faire. Il voit constamment dans les étoiles, une étoile qui scintille plus que les autres. Dans le premier clip, il quitte sa planète. Dans le deuxième, il parcourt la galaxie, et il arrive sur une autre planète ». Le capitaine Telata, personnage inventé de toutes pièces par Kids from Atlas nous guide dans cette aventure musicale.

Kids from Atlas/DR

Chaque clip mis bout à bout forme une odyssée musicale qui s’appuie sur un fil rouge bien pensé. A mi-chemin entre le Petit Prince et des films de science fiction, Kids from Atlas réinvestit un concept phare chez de nombreux artistes comme c’est le cas de Daft Punk avec leurs films musicaux Interstella 5555 ou Electroma, composés à partir de l’enchaînement des sons de leurs albums.

Leur précédent EP Melting Walls publié en 2015 pose déjà les jalons de leur concept. Parmi les six sons de l’EP, Get Free fait penser à Drift dans son côté à la fois brut et mélodieux.

La tonalité de la guitare dans Golden Tree est remarquable, aiguë et déchainée. Et dans chacun des morceaux, l’empreinte électro est toujours omniprésente.

Le trio a su s’entourer d’artistes d’horizons différents. Quelques titres de leur EP Pioneers de 2019 sont mixés par Guyom Pavesi, ingénieur du son, réalisateur artistique et chanteur de Devianz et The CopperField. Des sons également masterisés par Alan Douches, chef ingénieur au West West Side à New York, ayant travaillé avec Sufjan Stevens, Mastodon ou encore Slayer. Mathieu Harlaut a investi avec eux le projet Chamberlain.

Le groupe avoue avoir gagné en efficacité et en créativité au cours de leur partenariat musical avec Mathieu. Il est même devenu leur directeur artistique pour Pioneers. 

Ils ont écumé des scènes incontournables du Nord de La France : la Cave aux Poètes (Roubaix), le Nautilys, avec Hyphen Hyphen, la Gare Saint-Sauveur (Lille) ou encore le Splendid (Lille) ainsi que le festival CrossRoads de Roubaix en 2019.

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