Elijah band, un concentré symphonique de jazz-fusion et d’électro

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Batterie, basse, clavier, saxo, trompette, guitare, percussions, un véritable florilège d’instruments utilisés par l’ensemble des membres d’Elijah Band. Ce groupe de jazz-fusion soudé se compose de 7 membres passionnés, tous sidemen. Parmi eux ? Nicolas Michiel, le pianiste de la bande, le percussionniste Johannes Leroy, le trompettiste Alexandre Hérichon et le guitariste Cedric Goossens. Sans oublier, Mike Rajamahendra et d’autres membres émérites. Mettre au centre les instruments acoustiques est un défi à l’heure du beatmaking. Et pourtant ce groupe musical comme tant d’autres parvient à créer un pont entre acoustique et électronique.

Mike a été sideman « dans diverses sphères pop ». Il s’est produit auprès de Michel Fugain ou encore de Délégation. Alexandre Hérichon, lui, est aussi reconnu au sein de la scène parisienne : « Son CV est déjà bien rempli. Il est sideman aux cotés de Ben l’Oncle Soul, Gaël Faye, Grand Corps Malade, Pascal Obispo, Rilès…» reconnaît Mike. Une particularité partagée par tous les musiciens du groupe et qui fait sa force.

L’ADN éclectique du groupe ne se limite pas qu’à à un seul style de musique. Bien au contraire, la pluralité, leur marque de fabrique fait toute leur richesse. Avec eux, l’électro mêlé au jazz rythme l’espace d’une mélodie entêtante : « Nous jouons d’abord une musique instrumentale avec l’ADN du jazz, mais on ne se fixe pas de limites. Nos influences vont du jazz au funk en passant par le rock et la world music… Et tout ça avec une énergie électrique. D’ailleurs une de nos influences ces dernières années est le groupe Snarky Puppy qui nous vient des États Unis et avec lequel nous avons quelques similitudes » s’exclame Mike. La comparaison est tout à fait appropriée. Snarky Puppy, un groupe classé dans la catégorie fusion musique s’apparente beaucoup à eux pour sa capacité à repousser les limites de genre et mettre au centre de leur groupe les instruments.

Snarky Puppy - Wikiwand
SNARKY PUPPY

EN LIVE

Elijah Band excelle dans l’improvisation débridée. Et ils aiment inclure de temps à autres dans leurs prestations des collaborations avec des chanteurs issus de la musique urbaine : « Sur notre dernière réalisation en captation vidéo (Live au Flow), nous avons collaboré avec 1 rappeur et 3 chanteurs pour certains titres en featuring ». 

Vous les avez peut être croisé dans de nombreux clubs et quelques festivals qu’ils écument. Et si ce n’est pas encore le cas, cela ne saurait tarder car la scène est un incontournable pour beaucoup de groupes de musique. Mais la réalité du Covid les a rattrapés. Fini, les lives bien qu’ils aient quand même continué à composer. Leur récent « enregistrement live filmé en multicams 4K » au Flow, une salle de spectacle à Lille, leur a tout de même permis de transmettre un avant-goût de leur verve sonore en juin : « Un projet complètement dingue étant donné la période actuelle. Cependant les retours sont excellents ! Donc l’objectif est de travailler sur la promotion du groupe grâce à ce Live, s’attacher les services d’un manager et un booker dans l’optique de tourner en 2022 » annonce Mike.

VIRTUAL PLACE, UN PREMIER ALBUM PROMETTEUR

ELIJAH BAND

Ce premier album marque un grand pas dans leur cheminement artistique comme aime à le souligner Mike : « On avait vraiment comme ambition de graver dans le marbre ce projet. Et l’album, grâce à plusieurs structures, producteurs, manageurs, tourneurs, studios d’enregistrement, labels, éditeurs a pu voir le jour ». Un vrai travail d’équipe où les membres du groupe ont tous dédié une bonne partie de leur temps pour le peaufiner au mieux. 9 titres aboutis se succèdent et donnent le ton de leur talent varié. Toujours dans un esprit collectif, plusieurs artistes de la World music ont contribué à l’élaboration de l’album. C’est le cas de Fred El Pulpo Savinien et du trompettiste Philippe Thomas.

Melanco, est un des titres de Virtual Place où les guitares et les instruments à vent y tiennent une place centrale. Le jazz se fond dans une mélodie ambient aux allures de générique de film des années 80 entre blues et rock. Un voyage phonique de longue durée qui immerge l’auditeur pendant près de 8 minutes. Et qui préfigure un album aux multiples sonorités.

Leur jazz symphonique vous transportera ailleurs. Vous pourrez les rencontrer prochainement au Tourcoing Jazz Festival en octobre.

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